La Zone Démilitarisée, ou DMZ (Demilitarized Zone), c’est ainsi que l’on nomme la frontière qui divise la péninsule de Corée, le long du 38e parallèle. Depuis 1953, cette frontière, la plus militarisée au monde (voyez le paradoxe), fait figure de vestige de la Guerre Froide, séparant deux pays frères officiellement toujours en guerre.
C‘est en 2011 que je me suis rendu au plus près de ce pays qui inquiète, mais que finalement on ne connait que peu. Pour l’équivalent d’environ 70€, nombre d’agences organisent des visites de la DMZ au départ de Séoul. Du coup, le choix est vaste et puis, de toute façon, il faut en choisir une puisque la visite est obligatoirement guidée.
Tout commence à une quarantaine de kilomètres de Séoul, à Imjingak, une sorte de parc touristique où se trouve le Bridge of Freedom. Ce dernier connecte les 2 réseaux ferroviaires coréens. Il tire sont nom du fait qu’il a, en quelque sorte, rendu la liberté aux Nord-Coréens qui l’ont franchit après la guerre de Corée.
S’en suit la visite du 3ème Tunnel. Construit par les Nord-Coréens, ce tunnel franchit la frontière et était destiné à une invasion rapide de la Corée du Sud.
Jusqu’à aujourd’hui, 4 tunnels ont été découverts. Pas le droit aux photos, si ce n’est à l’extérieur. Mais comme je suis un rebelle, j’ai sorti mon téléphone (résultat ci-contre). Bon, après tout, c’est juste un tunnel humide avec un poste de garde (vide à présent) en son milieu. Pour les grands, baissez bien la tête et n’oubliez pas votre casque. Vous pourriez le regretter…
On continue la visite éclair dans une zone où les photos sont très règlementées. Et pour cause, c’est un observatoire ! L’observatoire de Dora (rien à voir avec l’exploratrice) offre la meilleure vue possible sur la Corée du Nord et la DMZ. Malheureusement, du fait de l’emplacement des postes de combats Sud-Coréens, les photos sont interdites. Bon, à vrai dire elle sont autorisées, mais derrière un marquage au sol assez éloigné du poste d’observation. Du coup, on a le droit de prendre des photos « à l’aveugle » en levant bien les bras en l’air et en surveillant bien la ligne au sol. Si on ne le fait pas, un soldat le fait pour nous et n’hésitera pas à rappeler les règles.
D’ici, on peut apercevoir la ville de Kaesong (개성), située au nord, ainsi que le village de Kijong-dong. Celui-ci est juste une coquille vide, un village de propagande, voué à faire croire que tout va pour le mieux au nord de la frontière. On y aperçoit un immense drapeau Nord-coréen, l’un des plus grand au monde, qui fait face au drapeau Sud-Coréen.
Enfin, la dernière visite de la matinée concerne la gare de Dora. Oui, c’est vrai, c’est assez énigmatique de visiter une gare, mais ici, c’est plus ce qu’elle représente. Dorasan Station est la gare la plus proche de la frontière avec le Nord. Pour tout dire, jusqu’à une éventuelle amélioration de la situation entre les 2 pays, elle sert un peu à rien. Mais tout y est, service d’immigration inclus. On peut même y acheter un billet (symbolique) pour Pyeongyang, la capitale Nord-Coréenne.
Après un déjeuner typiquement Coréen (Bulgogi) à Imjingak, la seconde partie de la visite commence. Celle qui m’intéresse le plus à vrai dire.
Départ pour Camp Bonifas ! Situé à quelques mètres de la limite sud de la DMZ, ce camp des Nations Unies est un arrêt obligatoire avant de se rendre à Panmunjeom et la Joint Security Area (JSA), au plus près de la Corée du Nord. Réunis dans un petit amphithéâtre on nous fait visualiser quelques diapos nous l’expliquant l’histoire de la fracture entre les deux Corées. Avant de retourner au bus, notre guide nous distribue un papier, à lire attentivement avant de lui remettre signé. En substance on y lit que personne ne peut garantir notre sécurité une fois à la JSA et qu’évidemment personne ne sera responsable en cas de pépin. Rassurant…
Peu m’importe, je signe et remonte dans le bus. Cette fois ci, un soldat Sud-Coréen nous accompagne. Il vérifie que tout le monde soit vêtu correctement. Notre guide nous explique que des vêtements pas appropriés serait un régal pour alimenter la propagande anti-ONU de la Corée du Nord. Oubliez donc t-shirts offensants, jeans déchirés, shorts, claquettes ou casquette à l’envers, vous ne sortiriez pas du bus une fois à la JSA. À noter, pour les photographes en herbe, que le soldat vérifie aussi les objectifs des appareils photo. Pas plus de 100mm. À moins de faire comme ce compagnon d’un jour, un polonais, qui avait un objectif compact, sans aucune inscription. Il me confiera plus tard, face au Nord, que c’est un 200mm…
Le Nord justement, le voici ! Nous sommes sur les marches de la Freedom House (Maison de la Liberté) du Sud. Face à nous Panmungak (Maison de la Paix) du Nord. La frontière, la vraie, passe à mi-chemin entre les 2 bâtiments.
À cheval sur celle-ci se trouvent 3 préfabriqués bleus de l’ONU. C’est ici que se tiennent les réunions importantes entre les 2 pays. Le préfabriqué du milieu est ouvert aux visites. Notre escorte nous somme de rester en haut des marches en attendant que l’autre groupe quitte le bâtiment.
Seulement quelques minutes d’attente et nous voilà à présent dans le bâtiment. C’est pour le moins rudimentaire. Une longue table coupe la pièce en deux (oui, il n’y a qu’une pièce). Cette table c’est la frontière. On s’assoit d’un côté, on est au Sud. De l’autre côté… bon vous avez compris. Notre guide nous invite à contourner la table. Oui, nous sommes invités à mettre les pieds au Nord. Par contre il ne faut pas s’approcher de la porte au fond, gardée par un soldat Sud-Coréen totalement stoïque. On nous dit que c’est dangereux, des histoires de kidnapping et tout ça…
Qu’importe, j’ai mis un pied en Corée du Nord !
Il est temps de quitter ce lieu à l’atmosphère particulière et de retourner vers Séoul. Sur le retour, avant de quitter la JSA, nous passons près du Bridge of No Return (Pont de Non-retour). Nous restons dans le bus. Là aussi c’est, semble-t-il, dangereux. De l’autre côté du pont, c’est le voisin du Nord et c’est surtout l’inconnu. On évite donc de se transformer en potentielles cibles.
Dans les temps, les prisonniers étaient amenés à ce pont et le choix leur était offert de le franchir et retourner au Sud, ou de rester au Nord. Une fois franchit, c’était définitif. En même temps, qui voudrait retourner dans un pays où il était captif ?
Qu’importe, j’ai mis un pied en Corée du Nord !
C’est aussi le lieu de l’Axe Murder Incident (l’incident du meurtre à la hache. Celui là l’incident…). En 1976, un arbre obstruait la vue entre 2 postes de contrôle Sud-Coréens. La suite est simple. Certains voulaient le couper (au Sud) d’autres non (au Nord). Ça part en bagarre et 2 soldats américains trouvent la mort. Ce qui a ensuite amener à l’opération d’élagage la plus chère de l’histoire, puisque toutes les forces armées ont été mobilisées, le jour où l’arbre a finalement été coupé. Pour la petite histoire, les Nord-Coréens ne voulaient pas qu’on coupe cet arbre car c’est Kim Il Sung, le fondateur et 1er dictateur dirigeant de la Corée du Nord, qui l’aurait planté.
C’est ainsi que la visite se termine. Ce fût l’occasion d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de Corée. Bien que je doute que les explications de notre guide aient été totalement exemptes de propagande.
19 commentaires sur La DMZ, pour flirt avec la Corée du Nord
j’ai eu un beug, du coup je ne sais pas si mon commentaire s’est mis !
je te disais merci de ton passage, que çà me faisait plaisir que çà plaise 🙂
et que les mamans étaient toujours la pour veiller aux fautes d’orthographes haha sacrés mamans 🙂
En tant que photographe, j’adorerai partir dans ce pays si peu « visité ». Impressionnante l’anecdote des objectifs ! Bon après, c’est sur que ce n’est pas la meilleure période pour visiter en ce moment ! Merci pour l’article !
J’aimerais visiter ce pays aussi! Paradoxalement, d’après l’ONU, c’est un des pays les plus sûr pour les touristes. Il faut juste s’armer de patience avant d’obtenir un visa je pense.
La DMZ c’est bien à faire, mais ça ne donne pas une réelle idée du pays
C’est marrant et intéressant de lire cet article, pour moi qui ai visité la JSA par l’autre coté, depuis la Corée du Nord le mois dernier.
Une visite depuis le nord? Voilà qui est encore plus intéressant ! Y’a pas à dire, le côté nord de la frontière attise ma curiosité !
Tu y as passé combien de temps ?
4 jours, en fait c’est très simple y’a beaucoup d’agence de voyage qui le propose maintenant. Si t’as l’occasion, ça vaut vraiment le coup de le faire avant que le régime ne s’effondre (oui bon ça laisse du temps quand-même).
Au départ de Chine je suppose pour rejoindre la Corée du nord ? J’espère bien m’y rendre avant que le pays s’ouvre, histoire de voir de mes yeux « la dernière dictature au monde » !
Voilà mon compte-rendu de voyage 🙂 http://tinyurl.com/coreedunord2015
Super ! Je vais me lire ça à tête reposée 🙂
La DMZ n’est pas (ou ne devrait pas être) une attraction pour touristes, posez-vous les bonnes questions avant de vouloir tout visiter comme des touristes/photographes compulsifs sur le dos de ces pauvres gens…
Quand je lis que certains rêvent d’aller en Corée du Nord, je crois rêver. Un peu d’humilité, un peu de réflexion, et peut-être renoncerez-vous à vous y rendre à moins d’être journaliste ou d’exercer un métier où ce voyage est utile.
Ce n’est pas une réserve d’Afrique pour aller observer des animaux sauvages vous savez, certaines choses comptent plus à mes yeux que quelques photos à exhiber sur un profil Facebook pour dire : « Regardez où je suis allé, incroyable hein ? », tout en engraissant le régime et sa propagande bien entendu.
A bon entendeur, salut.
Salut Liam, donc si je te suis bien tu es plus ou moins contre le voyag en général, non ?
En quoi est-ce malsain de vouloir se rendre dans un pays, que l’on ne connait justement qu’à travers les quelques rares reportages photos qui filtrent ?
En quoi aller voir des animaux sauvages en Afrique serait plus légitime ? Tu crois que ça engraisse pas les politiques corrompus qui ferment les yeux sur ce que rapportent les braconniers ?
Mieux vaut rester chez soi et regarder Loft Story, en payant ta redevance audiovisuelle qui engraisse nos politiques, c’est pas plus mal et au moins pas de risque d’ouverture d’esprit !
Merci Liam de définir ce qui est ou n’est pas visitable, pour vous, mais surtout pour les autres. Laissons le monde aux journalistes et restons enterrés chez nous, c’est plus sain, et Liam en dormira mieux.
Je pense que vous n’avez pas bien compris mon propos et encore moins la réalité de la Corée du Nord, j’en ai peur.
Figurez-vous que j’ai étudié la Corée dans son ensemble pendant de longues années (la grande Corée, à savoir les deux pays séparés aujourd’hui) et je connais très bien ce sujet. Mais quand bien même, qui peut encore ignorer aujourd’hui que la Corée du Nord est la pire dictature communiste de la planète où les gens crèvent la dalle, lobotomisés par le régime ?
Savez-vous au moins que si vous y aller, vous ne verrez que ce qu’on veut bien vous montrer ? Que vous serez accompagnés d’un membre du régime 24h/24h ? Que vous ne verrez que la partie émergée de l’iceberg où tout est lisse, beau et propre (enfin, surtout très vide en réalité) ? Que l’argent que vous dépenserez là-bas n’ira à aucune famille nord-coréenne mais au régime et qu’à leurs dépens et sous leur nez, vous irez vous balader avec un Nikon dernier cri ? Soyez un peu réalistes et informez-vous : jamais vous ne verrez la vraie Corée du Nord, que croyez-vous ?
Vous me parlez d’autres pays dangereux dans lesquels il ne faudrait pas non plus aller mais ça n’a rien à voir, ce n’est pas mon propos, vous caricaturez ce dernier en supputant des choses. Au contraire, il FAUT voyager partout car si on ne souhaite aller que dans les pays sûrs et démocratiques, on n’irait jamais nulle part, je vous rejoins totalement là-dessus. Sauf que la Corée du Nord, c’est encore autre chose, c’est juste un autre monde qui oblige à se poser de vraies questions éthiques et même au-delà. La réalité du pays sera de toute manière biaisée, vous ne la connaîtrez jamais et vous ne verrez qu’une façade.
Maintenant si vous le faites en tout état de cause et que vous souhaitez faire un reportage maison, à la limite, vous serez de toute manière très contraint et n’aurez rien à filmer de concret puisque vous serez surveillés en permanence.
Dites-moi à quoi ça sert d’aller dans un pays si vous n’en voyez qu’un pale reflet sans y rencontrer ses habitants et qu’en plus, l’argent dépensé va tout droit au régime en place ?
Je vous signale aussi que c’était un peu le cas en Birmanie il y a encore peu de temps qu’Aung San Suu Kyi elle-même demandait aux touristes de ne plus venir pour ne pas participer au déclin de son pays en résumé. Mais c’était moins pire car on avait quand même accès aux gens et en se débrouillant bien, on pouvait les aider directement sans aider le régime.
Si je suis contre le voyage ? J’ai dû visiter à peu près 25 à 30 pays jusqu’ici et voyager est quelque chose que j’adore, au contraire, simplement je ne troque pas mes valeurs pour quelques photos. A un moment donné, il faut juste se poser les vraies questions, c’est tout.
Enfin, sachez que je n’ai pas commenté ce billet dans une tentative de provocation, je n’ai pas souhaité être particulièrement agressif, c’est juste que c’est un sujet qui me tient justement à cœur et quand je vois encore des imbéciles qui vont en CdN, émerveillés par la chorégraphie de petite gamines de 5 ans éduqués comme des militaires dont les parents sont manipulés de A à Z, ça me donne juste la nausée.
Il y a un pas entre rester enterré chez soi en s’abrutissant des conneries à la télé (ce qui est l’opposé de moi si vous ne l’aviez pas saisi) et voyager intelligemment.
Cordialement.
Je suis totalement d’accord avec toi sur le fait qu’en y allant, on ne verra que ce que le régime veut nous montrer, je suis tout à fait au courant de comment s’organise un voyage en Corée du Nord.
Malgré tout, je persiste à penser qu’en y allant, je pourrais malgré tout me faire ma propre idée, en gardant en tête bien évidemment que l’on me cache des choses. Mais ça, je pense que tout personne qui se rend à l’heure actuelle en Corée du Nord en est conscient.
Une chose est sûre, je ne me laisserais pas duper par « de petite gamines de 5 ans éduqués comme des militaires » ou bien par les jeux de masses d’Arirang, je suis tout à fait conscient que tout ça n’est qu’une vitrine mise en place par le régime pour séduire le touriste qui aurait oser venir y jeter un coup d’oeil.
Au final, quoi faire ? Attendre que ce pays rentre dans le rang pour s’y rendre ? Ou s’y rendre malgré tout en se disant que c’est peut être une façon d’aider le pays à s’ouvrir petit à petit sur le monde, même si on doit aussi un peu engraisser leur gouvernement (?) pourri ?
En tout cas, je te remercie de m’avoir publié. En me relisant, j’avoue que le ton était un peu fort mais je suis quelqu’un de passionné avant tout donc j’ai tendance à être un peu cash. 🙂
Quand j’ai évoqué les « cons » qui allaient en CdN le sourire aux lèvres, émerveillé par ce « beau » pays, je ne vous désignais évidemment pas, je faisais plutôt référence à quelques vidéos que j’ai pu voir où les touristes semblaient conquis et sans doute aveuglés par la réalité.
Quoi faire ? Je ne sais pas, c’est très compliqué. Surtout en ce moment avec le fils Kim complètement taré, prêt à atomiser ses petits voisins.
Pourtant, ce dernier a entre autres étudié en Suisse plus jeune, on aurait pu penser qu’il allait être dans une certaine rupture avec la politique de son père mais… en fait c’est pire.
Je ne pense pas qu’y aller aidera en quoi que ce soit à l’ouverture du pays mais après tout, si cela permet de se forger une opinion personnelle qui conforte ce que disent déjà les différents médias, bon, mais personnellement je me sentirais très mal à l’aise pour trop de raisons.
En réalité mon ton virulent s’explique par le ton des précédents commentaires, les gens parlent de la CdN comme s’il s’agissait d’un pays ordinaire ou d’une expérience folle à vivre : « En plus, c’est un pays sûr ! » ou « ça vaut le coup avant que le régime ne s’éffondre ». Vous voyez, c’est un peu particulier quand on remet ça dans le contexte. 😉
Ceci dit, c’est mieux d’en discuter posément avec des arguments plutôt que s’agresser mutuellement, je suis bien d’accord.
Au plaisir.
Disons que c’est tout ce mystère qui entoure le pays qui attise ma curiosité. J’aimerais aller « remuer la merde », parler avec des nords-coréens sans détour.
Clairement, je veux voir ce pays même si je ne supporte en aucun cas ce qui s’y passe. Et ce n’est pas ma compagne sud-coréenne qui me fera changer d’avis 😉
Enfin, tant qu’il y aura un taré au pouvoir et suffisamment de gens « faibles » pour le suivre et boire ses paroles, le pays restera ainsi. Ce qui est malheureux, puisque outre les nord-coréen, leur frères du sud pâtisse de cette situation puisqu’au final c’est comme s’ils étaient isolés sur une île. Et en parlant d’île, je m’y connais ! Haha 🙂
Lors de mon dernier voyage en Corée du Sud (pays que j’aime beaucoup au passage, c’est peut-être aussi ton cas puisque tu y as trouvé ta compagne hé hé), j’ai constaté que l’ensemble de ses habitants ne souhaitait en tout cas pas du tout une réunification qui serait une catastrophe économique puisqu’il faudrait gérer près de 25 millions de personnes après une éventuelle chute du régime. Je ne pense pas que ce serait simple à gérer même si d’un autre côté, les nord-coréens seraient « libérés » de ce joug.
En ce qui me concerne, je tombe amoureux d’une autre île en ce moment : Taïwan ! 🙂
Ha ça c’est sûr, ça embarrasserait pas mal de monde ! Mais sans parler de réunification pure et simple, une ouverture des frontières pourrait être bénéfique pour les 2 au final. Qu’ils le veuillent ou non, ils ont une histoire commune qui fait que au final, le simple fait de pouvoir circuler d’un pays à l’autre sans risque serait une grande chose.
En parlant d’île et de Corée, tu es allé sur Jeju ?
Non je n’ai pas eu l’occasion d’aller voir les « haenyeo », les fameuses plongeuses de l’île. Mais on m’a dit beaucoup de bien de cette île volcanique. Je pense que j’ai fait à peu près le tour du pays mais je n’ai pas pu la caler à temps dans mes souvenirs. Ce sera pour la prochaine fois ! 🙂