Ici le le Wild West Américain se résume principalement à la Californie et l’Arizona, l’extrême Wild West en somme. Je n’ai pas encore eu l’opportunité d’aller plus loin, mais cela donne déjà un bel aperçu de la diversité des paysages que l’on peut rencontrer, de la côte Pacifique aux déserts en passant par les forêts ou les villes, bien évidemment.
Pour beaucoup, l’ouest Américain se résume aux grandes villes telles que Los Angeles, Las Vegas, San Francisco, ou encore Phoenix. Ce serait dommage de faire un si loin voyage et de se cantonner à la visite des ces métropoles. Prenez vous pour Lucky Luke, partez au volant de votre Mustang (il s’adapte à son temps le cow-boy solitaire) et découvrez la beauté sauvage du Far West, loins des strass d’Hollywood et des lumières de Las Vegas.
Il est vrai que la West Coast (côte ouest des États-Unis) est inévitablement associé au fameux Golden Gate Bridge, aux trottoirs étoilés d’Hollywood boulevard ou bien au maillot rouge, près du corps, de Pamela Anderson dans « Alerte à Malibu« . Se limiter à cette vision, pour le moins étroite, de l’ouest américain serait se priver de nombreuses choses. D’autant plus que le grand ouest américain regroupe la grande majorité des parcs nationaux du pays.
L’ouest des États-Unis, c’est l’opportunité de passé de la plage à la montagne, en passant par le désert, en l’espace d’une journée. Notez que cette opportunité est quand même plus simple à saisir pour l’habitant de SoCal (South California, la région sud de la Californie) que pour le rednecks de l’Arizona.
Si on devais décomposer cette richesse de paysages en plusieurs couleurs, cela ressemblerait sûrement à quelque chose du genre :
Le bleu
L’océan évidemment. De Santa Barbara aux nombreusses plages de L.A. et San Diego, ou bien le littoral de Big Sur, où la Pacific Coast Highway offre ses plus beaux points de vue. C’est par pour rien que les sauveteuses de Baywatch (Alerte à Malibu) étalaient leurs formes sur les plages de L.A. ! Mais, entre nous, nos rivages méditerranéens n’ont rien à envier aux côtes californiennes.
Le vert
Dans une région où les territoires arides sont nombreux, les forêts et espaces verts ne sont pas en reste. De là à dire qu’il y en a autant que les déserts, quand même pas. Toutefois les parcs nationaux de Yosemite et Sequoia ont de quoi satisfaire le visiteur avide de verdure. Je n’ai pas eu la chance d’aller serrer la pince au General Sherman (l’arbre le plus imposant du monde) dans le Parc National de Sequoia. Par contre j’ai bel et bien déambuler dans Yosemite, vu d’innombrables chutes d’eau, d’immenses séquoias, et même croisé un ours dans la vallée !
L’orange
En fait toute la gamme de couleurs allant du jaune au rouge. Un éventail de couleur dites « chaudes », pour les non moins chauds déserts et canyons ! De la Vallée de la Mort au Grand Canyon, via le désert d’Anza Borrego. Parmi les immanquables (que j’ai manqué…) on peut citer la fameuse Monument Valley (Utah) et Antelope Canyon (Arizona-Utah), 2 chef-d’œuvres du Wild West, proches l’un de l’autre en plus.
Le blanc
Hé oui, blanc comme neige ! On en trouve aussi dans cette région majoritairement désertique. En attestent la Sierra Nevada et le Mont Withney, point culminant des 48 états contigus. D’ailleurs, en période hivernale, la neige s’invite aussi dans des endroits où on l’attends moins, comme le Grand Canyon ou la Monument Valley.
On pourrait aussi associer le blanc à la Vallée de la Mort, où le bassin de Badwater (à -85.5 mètres, point le plus bas du continent nord Américain) est recouvert de sel.
Le spectre colorimétrique au complet
Les villes, tout à fait ! Pas de bourgades de l’arrière-pays dans cette catégorie, et j’ai de quoi justifier. Kingman, ville de l’Arizona, plus de 20 000 habitants, sur la Route 66, proche de Las Vegas. Jusque là on se dit que tout semble réunis pour avoir une ville assez vivante. Je vous met alors au défi de trouver un restaurant ouvert, ou même juste un endroit suffisamment éclairé, après 20h…
Ici j’évoque bien les villes que vous connaissez tous : San Francisco, Las Vegas et compagnie. Que ce soit Sin City et son fameux Strip, lourdement éclairé par les néons des hôtels et casinos qui abondent. Ou bien la jolie skyline de San Diego depuis l’île de Coronado. Ou encore l’inévitable Golden Gate Bridge de San Francisco, qui porte bien son nom une fois la nuit venue. Toutes ces villes se parent de milles feux et couleurs dès le crépuscule.
Il va de soi que tous ces lieux ne se découvrent, et s’apprécient, pas en seulement 2 semaines de vacances en été. J’ai passé 1 an en Californie et n’est pas eu la chance (et l’argent) de tout voir, mais le Wild West mérite qu’on s’y attarde, et qu’on y retourne.
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