Après celui de 2009 à San Diego (Californie), le réveillon du 31 décembre 2011 à Buenos Aires était donc le deuxième loin de mon île natale. Retour sur un soirée totalement improvisée, qui s’avère finalement inoubliable, et s’impose un peu comme le point d’orgue de mon séjour dans la capitale argentine.
Ce jour de l’an à Buenos Aires à été prévu de longue date, avant même le départ, lorsque mon ami brésilien, Bruno, m’exposait son projet de voyage. Et c’est bien la seule chose qui a été prévue. Pour le reste, tout n’est qu’improvisation.
Accompagné de Bruno et de 2 de ses amis, j’arrive en terre argentine la veille du réveillon. Après une prise de contact rapide avec la ville, notre auberge de jeunesse et la chaleur ambiante (oui, je suis passé à 2012 en été), nous atterrissons dans un bar à quelques mètres de notre nid argentin. La bière argentine n’est pas chère, la soirée est longue, nous finissons la soirée sur le toit de l’auberge (c’est une terrasse hein, on a pas fait les Yamakasi!) à parler français, anglais et portugais avec d’autre brésiliens. Il est 7h, nous sommes déjà le 31 décembre, il est temps d’aller dormir un peu, la fin d’année n’est plus loin.
Finalement levés en début d’après-midi, nous pouvons enfin apprécié un peu la ville. C’est sous une chaleur écrasante que nous rejoignons l’Avenida 9 de Julio accompagnés d’autres compères brésiliens rencontrés à l’auberge. Oui, que ce soit en Argentine ou en Uruguay, nous avons plus croisé d’amis lusophones qu’autre chose.
Nous voilà donc à 20 dans un véhicule pas vraiment prévu pour ça
L’après midi passe ainsi, les rues se vident, tout le monde se prépare à accueillir la nouvelle année. Alors que la plupart des restaurant encore ouverts ne propose que des menu « Réveillon » sur réservation, nous, pauvres touristes en claquettes, cherchont juste à se mettre quelque chose sous la dent avant la longue soirée qui nous attends (ce ne sera que la 2e d’une longue série). C’est donc dans un restaurant à l’ambiance très « foot » que nous dégustons notre dernier met de l’année : hamburger frites et Coca !
Viens alors le temps de se rendre à l’endroit où tout le monde semble se diriger, Puerto Madero, le quartier le plus jeune de la ville, sur les bords du Rìo de la Plata. Il est presque 23h30, à cette heure ci, impossible de choper un taxi. Il faudra donc rallier Puerto Madero, 3km plus loing, à pied. Nous arrivons 5 minutes avant le début du feu d’artifice et tombons par le plus grand des hasards sur tous ces brésiliens rencontrés la veille et le jour même. Ils nous font alors prendre conscience que nous n’avons rien pris à boire. Un problème ? Non, on nous file 2 bouteilles et nous voilà en train de célébrer l’arrivé de 2012, entourés de miliers de personnes, sous les 5 feux d’artifices tirés de tous les côtés du quartier.
Le temps passe, les feux d’artifices se font plus rares, les bouteilles se vident et le gens partent peu à peu. Mais tout ça c’est sans compter sur l’esprit de la fête qui habitent les brésiliens. Oui, parce qu’avec le temps, je me retrouve au milieu d’un groupe composé d’une vingtaine d’entre eux. Et c’est là qu’une idée jaillit du groupe. Il y à apparemment une super boite de nuit en ville, on y va tous ensemble. Ok, mais trouver suffisamment de taxis pour un tel groupe à 1h, le 1er Janvier, s’avère être un vrai défi.
Pas de soucis ! Un genre de mini-van (genre Mercedes Vito) est arrêté au feu rouge, l’une d’entre nous y court et négocie la course. Nous voilà donc à 20 dans un véhicule pas vraiment prévu pour ça, en direction d’une boite dont finalement personne ne connait l’adresse…
Après près de 45 minutes à tourner en ville, et une course négociée à 10 pesos (env. 2€) par personne, notre chauffeur nous dépose finalement devant l’endroit cherché. S’en suit de longues discussions au sein du groupe, et moi, pauvre francophone, attends en essayant de comprendre ce qu’il se passe. Nous finirons la soirée loin de là, dans un auberge de jeunesse où certains semblent crécher. Finalement tout s’est bien passé puisque nous nous couchons une fois de plus à 7h !
Le lendemain, ou devrais-je dire le reste de la journée, s’avèrera plus calme et touristique. Nous retournons à Puerto Madero, qui porte quelque sequelles de la nuit passée, mais n’en perds pas pour autant son agréable atmosphère. Non loin de là se trouve la Casa Rosada, maison présidentielle argentine, sur la Plaza de Mayo. Vient ensuite la visite du quartier de San Telmo (l’un des plus vieux de la ville) et son marché avant de retourner à notre auberge et finir notre premier jour de l’année tranquillement sur le toit, une Quilmes fraîche dans la main…
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3 commentaires sur Feliz año nuevo de Buenos Aires
je découvre ton ou (votre) site et j’aime beaucoup !!
« Ton » suffira 😉
Ravi que mon site plaise. Mon but est au moins atteint ! 🙂